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    Ressources et usages du sous-sol parisien
    Ressources et usages du sous-sol urbain.

    Stages

    Niveaux Master 2 / Ingénieur.

    Lieu : laboratoire ISTeP de CY Cergy Paris Université + déplacement réguliers à laboratoire GEOPS de l’Université de Paris-Saclay.

    Durée : 6 mois.

    Prise de poste : 1er février 2026.

    Présentation du sujet : ce stage porte sur l’étude de données de carottes sédimentaires provenant de la ligne 15 sud du Grand Paris Express (Société du Grand Paris), d’anciens chantiers de la RATP au nord de Paris, et de la carrière souterraine de Gravelle située à l’est de Paris. Il est proposé de réaliser des mesures de propagation des ondes P, de perméabilité et de conductivité thermique en laboratoire sur des échantillons de carottes. Les données acquises seront ensuite traitées et interprétées à la lueur d’observations pétrographiques sur lames minces et de caractérisation par méthodes d’analyse d’image.

    Profil recherché : un fort intérêt pour le travail au laboratoire, le travail d’analyse et l’étude en lame mince est recommandé.

    Candidature : CV, lettre de motivation et relevés de notes de master 1 à envoyer à Jean-Baptiste Regnet (jean-baptiste.regnet@sorbonne-universite.fr) & Cédric Bailly (cedric.bailly@universite-paris-saclay) 

    Lieu : Université Paris-Saclay.

    Durée : 4 à 6 mois.

    Prise de poste : printemps 2026.

    Sujet : le projet du stage de M2 portera sur l’analyse de sensibilité de dispositifs de mesures à des milieux perturbés par des fluides géothermiques. Outre une revue bibliographique, portant notamment sur les propriétés électriques, thermiques et mécaniques des roches et leur lien avec les paramètres concernés par la modélisation de circulation géothermale (notamment température et perméabilité), le travail portera plus spécifiquement sur des simulations de mesures électriques, électromagnétiques et/ou sismiques pour déterminer l’amplitude de perturbations causées par des sondes ou doublets géothermiques en subsurface. En complément du travail de modélisation, on étudiera aussi l’amplitude du bruit avec des données réelles ; notamment, on analysera un jeu de données réelles provenant d’un analogue de terrain de taille métrique, utilisé pour évaluer un premier dispositif avec mesures électromagnétiques en surface et injection de courant alternatif dans un réseau souterrain (données issues de la thèse de P. Carrive 2023). Enfin, en fonction des premiers résultats de simulation de configurations simples, on pourra éventuellement aborder des configurations préfigurant des situations plus complexes de contexte très urbanisé, avec source et récepteur en galerie, ou d’autres combinaisons associant diverses infrastructures en galeries, puits et/ou surface.

    Profil recherché : intérêt par la poursuite de ce stage par une thèse dont le financement est déjà assuré à moitié par le BRGM, et l’autre moitié sera demandée dans le cadre d’une thèse de l’école doctorale SEIF de Paris-Saclay.

    Candidature : CV & lettre de motivation à envoyer par mail à Pascal SAILHAC (pascal.sailhac@universite-paris-saclay.fr).

    Lieu : laboratoire Navier, ENPC, Marne la Vallée et/ou CETU, Bron (69).

    Durée : 6 mois.

    Prise de poste : printemps 2026.

    Présentation du sujet : 

    L’objectif principal de l’étude envisagée est de développer une méthodologie d’évaluation et des indicateurs permettant de mettre en avant les avantages du souterrain en termes de développement durable et donc de mieux prendre en compte les aspects socio-économiques. En effet, les méthodes actuelles : Bilan Carbone, Analyse du Cycle de Vie (ACV)… se limitent souvent aux aspects environnementaux et sont bien souvent pénalisantes par rapport à une solution en surface (car plus consommatrices de bétons et d’acier). Une approche systémique et des indicateurs plus adaptés, doivent permettre de mieux porter les projets souterrains et tout particulièrement en site urbain où les populations impactées peuvent être distinguées (usagers, riverains…) selon des périmètres préétablis. Travail attendu :

    • Réaliser une revue bibliographique des études et travaux nationaux et surtout internationaux.
    • Recenser, analyser et comparer les « outils » et référentiels existants (ex : Bilan carbone, ACV, Breeam, Envision, HQE infrastructures … : évaluation des performances environnementales, sociales et économiques). Ces outils et référentiels sont soit utilisés dans différents secteurs d’activités, soit déjà mis en œuvre dans le cadre de projets d’aménagements souterrains, en France comme à l’international.
    • Etudier leur possible transposition aux aménagements souterrains, dont les infrastructures de transport.
    • Proposer des adaptations possibles sur la base d’un ou deux cas d’études.

    Profil recherché : 2ème année de Master (possible PFE d’école d’ingénieur en parallèle).

    Candidature : CV et lettre de motivation à envoyer avant le 31 mars à Adélaïde Feraille (adelaide.feraille@enpc.fr) et Laetitia d’Aloïa (Laetitia.Daloia@developpement-durable.gouv.fr).

    Lieu : Brgm, Orléans.

    Durée : 6 mois.

    Prise de poste : février 2026.

    Sujet : 

    L'objectif du stage est d'étudier les flux de chaleur et les écoulements souterrains dans le proche sous-sol urbain (0-200 m de profondeur), prenant en compte ses spécificités : ilots de chaleur souterrains, structures souterraines (parkings métros, etc.), densité d'installations géothermiques, etc. En 2022, le BRGM avait réalisé pour le compte de la Métropole du Grand Paris une mise à jour des connaissances des principaux aquifères mobilisables pour une production d'énergie via des pompes à chaleur géothermiques.
    Le stage vise à construire et exploiter un modèle hydrothermique 3D à l'échelle d'un quartier (quelques km²), d'estimer les flux de chaleur et écoulements souterrains, et in fine d'étudier différents scénarios d'exploitation géothermique. Travail attendu :

    • Sélection d'une ou plusieurs zones d'étude d'une superficie de l'ordre de quelques km².
    • Recueil des données géologiques et hydrogéologiques ; identification et caractérisation des structures (parking, lignes et stations de métro, etc.) et des sollicitations anthropiques (géothermie…).
    • Construction du modèle numérique de la zone d'étude et simulation hydrothermique 3D, par ex. à l'aide du package ComPASS.
    • Scénarisation puis comparaison de différents scénarios d'usage géothermique du proche sous-sol.

    Profil recherché : niveau M2, master ou école d'ingénieur en hydrogéologie, géothermie, hydrologie, mécanique des fluides, thermique, génie des procédés, environnement ou discipline connexe

    Candidature : CV actualisé et lettre de motivation à envoyer jusqu'au 21/12/2025.